Pourquoi le freemium ? Conseils Entreprendre Freemium ? qu’est ce que c’est ? c’est un des points communs qu’ont des sociétés très connus sur le web comme Dropbox, Evernote, Trello, MailChimp, Hootsuite, Skype… Ces entreprises gagnent de l’argent en proposant d’utiliser leur service gratuitement. Ils utilisent tous en effet le « freemium », c’est à dire un modèle économique alliant le gratuit ( free ) au payant ( premium ). Pour l’utilisateur, c’est tout bénéficie: il peut en effet tester et utiliser une application, un service sans à avoir à débourser le moindre centime. Et pour l’entreprise, cela lui permet de se faire connaître et d’avoir ainsi une base de prospect qu’elle peut ensuite « travailler » pour lui vendre une offre payante. Ah oui, mais pourquoi payer pour utiliser un service qu’on peut avoir gratuitement. L’offre « freemium » doit être pensé dès les premiers instants pour que l’utilisateur ait le besoin de passer à une offre payante, notamment parce que celle-ci propose des options qui ne sont pas inclus dans l’offre gratuite. Car bien entendu, pour être rentable, le service comporte quelques restrictions: – Le « freemimum » propose moins de fonctionnalités que la version « premium », – moins de quantité pouvant être géré, – ne pouvant être installé que sur un ordinateur alors que le « premium » peut être installé autant de fois que l’on désire, – restriction sur le nombre d’utilisateur du service, – … Dernièrement, le « freemium » a notamment été utilisé pour les jeux sur smartphone. Proposé totalement gratuitement, ils nécessitent d’acquérir certaines options si on désire progresser … et comme l’utilisateur a été rendu « accro », de nombreux joueurs sautent le pas, dautant plus que le prix à payer est bas … Mais les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, les éditeurs de ce type de jeux font d’immenses bénéfices. En outre, ces entreprises connaissent vos goûts et sont capables donc de vous proposer d’autres jeux ( ou applications ) qui pourraient correspondre à vos besoins ( et donc aux leurs ! ). Le « freemium » est donc un gage de réussite ? Pas totalement. Même si en 2013, selon une étude réalisée par les cabinets américains App Annie et IDC sur les seuls App Store d’Apple et Google Play, les revenus générés par les offres « freemium » ont augmenté de 213% alors que ceux des offres simplement payantes ont baissé de 29%, ce modèle économique n’est pas possible pour toute société. Il faut savoir qu’une grande partie des revenus « freemium » sont consécutifs aux publicités que les éditeurs incluent dans ces versions … Plus l’offre « gratuite » se diffuse, plus il gagne donc. Pour être rentable, une offre « freemium » doit ainsi: – s’adresser à une audience importante: il faut savoir que le taux de conversion « premium » est en dessous de 5% ( même si certains montent à 10% ). Ainsi, par exemple, Skype qui est utilisé par 670 millions de personnes ne compte que 1,2 millions d’utilisateurs payants, soit seulement 1,2% ! – être différente d’un test gratuit. Car sinon, au bout de ce test, le consommateur part. Le « freemium » offre la possibilité de toujours continuer à utiliser le service mais le « premium » propose une plus value, et donc un réel changement, dans l’utilisation du service/produit. – ne pas coûter cher à développer. Moins le « freemium » est cher à proposer, plus le « premium » sera rentable. – ne pas être une fin en soi. Avoir énormément d’utilisateurs « freemium » est une chose mais le but est de convertir la maximum de ceux-ci à la version « premium ». Il faut donc penser à sa stratégie de conversion dès le début. Si l’envie de vous lancer dans le « freemium » vous tente, dépêchez-vous ! Pourquoi ? car la Commission Européenne envisage d’étudier ces offres et pourrait y adjoindre certaines contraintes afin de mieux « protéger » les consommateurs. Pour compléter cet article, je vous invite à lire cet excellent article de Markentive qui vous détaille très exactement ce qu’est le « freemium ».
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